L'ancien quartier Saint-Maurice était situé au nord et à l'est du puits de la mine Beaver. L'expansion de celle-ci a forcé son déménagement à deux reprises, en 1953 et 1970-1973. La partie du quartier déménagée en premier a depuis été engloutie par l'exploitation minière et rien de celle-ci ne subsiste. Toutefois, une partie des rues ayant fait l'objet du second déménagement demeure visible. Bien que les maisons aient été déplacées, les rues au nord de la rue Caouette Ouest sont témoins de l'existence du quartier. L'entreprise Gosselin Express marque la fin du quartier à l'ouest, tandis que la halde de la mine Bell se trouve à l'est. Au nord, la rue Bonneville coupe la rue Johnson et marque l'endroit où les maisons ont été épargnées par le deuxième déménagement. Les rues qui étaient au sud de la rue Pie XI (maintenant Caouette) ont été englouties dans le puits d'extraction ou ensevelies sous les haldes de résidus miniers de la mine King-Beaver. La rue Pie XI originale faisait un coude vers la gauche à partir de la mine Bell. La rue Létourneau et l'extrémité nord de la rue Robinson ont, quant à elles, été ensevelies sous la halde de la mine Bell. Au bord des rues fantômes, on peut encore observer des sections de trottoir, des fondations ou des escaliers, vestiges de l'aménagement paysager du quartier. Une aire asphaltée correspond au stationnement et à la cour de l'école d'Youville qui était située sur la rue Johnson. Sur les terrains encore délimités par les rues, les maisons ont laissé la place à la végétation. Près de la rue Caouette se trouve le cimetière de Saint-Maurice, aujourd'hui clôturé et recouvert de résidus miniers. Une croix et l'inscription « St-Maurice Hommages (aux) ancêtres 1907 1967 » commémorent le lieu originel de la paroisse Saint-Maurice. L'aménagement du cimetière a été effectué en 1994. L'année précédente, les familles qui le souhaitaient, avaient pu faire déplacer les sépultures et les épitaphes.
Cette Croix Lumineuse est située à Thetford-Mines au Québec. Elle est située sur la montagne au Nord-Ouest de l’intersection de la Rte 267 et du Chemin des Bois-Francs. Inaugurée en 1952, cette croix de 115 pieds dépasse de 12 pieds celle du Mont-Royal, à Montréal. Elle demeure aujourd’hui la plus élevée au pays. Il y a 60 ans, elle était même considérée comme la plus haute du monde.
Source: Répertoire du patrimoine culturel du Québec Le site du patrimoine de l'Église-Anglicane-Saint John-et-du-Cimetière-Mount Pleasant Union est un ensemble religieux rural de tradition anglicane aménagé à partir de 1889. Il comprend, sur un terrain de forme allongée, une église en bois (1889), un cimetière, deux édicules, dont un charnier (1964), et un monument commémoratif (1977). L'église d'inspiration néogothique se distingue notamment par ses contreforts triangulaires. Le site du patrimoine de l'Église-Anglicane-Saint John-et-du-Cimetière-Mount Pleasant Union est situé en bordure du 4e Rang, dans un secteur rural de la municipalité de Frontenac. Ce bien est cité site patrimonial. La protection s'applique à l'extérieur des constructions ainsi qu'au terrain.
Avant Saint-Adrien, il y eut d'abord l'érection du canton d'Ireland en 1802. Il n'y avait pas d'habitant à cette époque sauf la présence périodique d'autochtones. La présence de colons fut favorisée par la construction du chemin Craig inauguré en 1811. Cette route existe toujours. Elle reliait Québec aux Cantons de l'Est. Ce fut d'abord une route pour les échanges commerciaux. La route de la soie des cantons. Il existe d'ailleurs encore des relais pour les diligences de l'époque. Le premier curé fut l'Abbé J.Alphonse d'Auteuil et sa nomination par Mgr Taschereau eu lieu en 1879. Dans la même année, Andéline Dussault fut la première baptisée, Étienne Jolin et Délima Gagné furent les premiers à s'y marier et Angèle Béland fut la première enterrée. La construction de l'église actuelle commence au printemps de 1878 et se terminera en 1918 par le perron et le recouvrement extérieur de bardeaux d'amiante. La population à cette époque est d'un peu plus de 900 habitants, dont environ 75 familles protestantes et 155 familles catholiques.
Église Holy Trinity Maple Grove Municipalité d'Irlande
En 1900 commence la construction de l'église actuelle, qui doit souligner le début du millénaire. Les architectes montréalais de la firme Cox & Amos en ont dessiné les plans,s'inspirant d'une architecture néogothique typique du tournant du siècle où domine la géométrisation des formes. Thomas R. Porter, habile constructeur très engagé dans la vie communautaire, l'a érigée. Le cimetière de Holy Trinity vous fera aussi découvrir un site émouvant où de nombreuses stèles rappellent les liens britanniques des immigrants de Maple Grove.
La colonisation du canton d’Irlande débute dans le hameau de Maple Grove appelé aussi Upper Ireland situé au carrefour du chemin Gosford et du chemin Craig. Le tout premier pionnier fut Amos Hall, originaire du Massachusetts. Il était un ancien soldat et un ancien garde du corps du premier président des États-Unis George Washington. Hall se rendait au lac à la Truite et venait pêcher occasionnellement à partir de 1804. Il délimite alors un premier emplacement où sera construit plus tard l’église anglicane. À ce moment, il avait déclaré cette phrase célèbre : «c’est ici entre ces deux piquets que je désire vivre et mourir!» Il s’installa définitivement dans la région en 1807 avec sa femme Marthe Straw et ses onze enfants(Ref. Municipalité d'Irlande). Au centre du hameau il y a l'église Holy Trinity de Maple Grove, un temple rural anglican de style néogothique construit entre 1900 et 1902 Juste à côté il y a la rivière Larochelle, un affluent de la rivière Bécancour. Elle coule dans les municipalités de Saint-Julien et Irlande
Voici les vestiges d’une chapelle et cimetière des cinq-cantons à Kinnear’s Mills Il y a eu beaucoup d’immigrants irlandais protestants et catholiques venu s’installer dans la région. Il y avait des protestants anglicans, méthodistes, Église Unie et catholiques. C’est pour cela qu’il y tant d’églises dans ce village. Ces irlandais ont amené aussi leur querelle entre protestant et catholique. C’est une des raisons pour la quelle la chapelle catholique fut construite à l’extérieure du village. Ils obtinrent une mission en 1833, la première mission catholique de toute la région. Celle-ci, qui se situait dans les cantons de Leeds, a regroupé, entre 1833 et 1835, les catholiques des cantons d’Halifax, de Nelson, d’Inverness, d’Ireland et de Leeds, d’où le nom des cinq-cantons. La chapelle fut dédiée à St-Jacques et érigée sur le chemin Craig. La construction de cette chapelle eut lieu de 1841 à 1842. Le 20 mai 1896, les autorités décidèrent de construite une église et cimetière à Leeds Village, aujourd’hui St-Jacques de Leeds. Après l’autorisation de l’exhumation des corps dans le nouveau cimetière, seulement une dizaine de corps furent exhumés de l’ancien cimetière qui a continué d’être utilisé jusqu’en 1913. Il a fallu attendre 50 ans avant qu’une mission catholique s’implante dans le village. Une chapelle catholique fut érigée en 1950 dédiée à Ste-Catherine Labouré.
De nouvelles fouilles archéologiques à Kinnear's Mills
Kinnear's Mills, le 16 juillet 2018- Pour une deuxième année consécutive, Kinnear's Mills a été le lieu de fouilles archéologiques sur son territoire afin de déterrer l'histoire enfouie de la chapelle des cinq cantons. Les travaux ont été réalisés par temps de canicule du 2 au 6 juillet derniers par la firme Artefactuel, qui avait aussi mené, en 2017, des investigations sur le site. Le site archéologique des cinq cantons est d'un grand intérêt historique. « Il témoigne des efforts des premiers catholiques de la région pour organiser leur vie, il y a quelque 200 ans, explique Danielle Blanchet, gestionnaire bénévole des projets en patrimoine à la Municipalité de Kinnear's Mills. Ce sont des traces concrètes du début de la colonisation des cantons, alors que deux communautés culturelles très différentes, mais partageant la même religion, cherchaient à se faire une place dans un vaste territoire protestant. » Deux visites sur le chantier ont été organisées au cours de la semaine afin de faire découvrir à la population et aux acteurs locaux les vestiges et les artefacts du site. Des citoyens de Kinnear's Mills ont également eu la chance de participer à une corvée bénévole de fouilles, sous la supervision de l'archéologue responsable, Céline Dupont-Hébert. Les ruines sont accessibles par la route Bédard, en empruntant le sentier historique. Le site doit être visité avec respect, compte tenu de la présence de vestiges architecturaux d'une certaine fragilité et des corps inhumés dans le cimetière. Les travaux sont financés par la Municipalité de Kinnear's Mills qui a également obtenu un coup de pouce financier du Fonds culturel de la MRC des Appalaches, dans le cadre de l'entente de développement culturel avec le ministère de la Culture et des Communications.
Délicatement posé au bord du fleuve Saint-Laurent, à une trentaine de kilomètres des ponts de Québec, et tourné vers le nord-ouest, Saint-Michel-de-Bellechasse est un village agricole et de villégiature qui jouit d’une des plus belles vues de la région. On peut en effet y admirer de loin en loin une succession de décors harmonieux: le large chenal du fleuve, tout d’abord, avec son va-et-vient perpétuel, puis le flanc incliné de l’Île d’Orléans, et puis au fond, bien dressé, derrière le bras nord du fleuve, le massif des Laurentides sur lequel s’endort chaque soir un soleil dont les ocres varient selon le temps, l’humeur… et la saison. Nommée initialement Saint-Michel-de-la-Durantaye en l’honneur du Seigneur de La Durantaye, lors de sa fondation en 1678, le cœur ancien du village offre un ensemble superbe et homogène de maisons de bois peintes en blanc, aux toits colorés, aux galeries fleuries, aux lucarnes sagement alignées et comportant une belle variété d’éléments décoratifs, en particulier les porches d’entrée néo-classiques et les balustrades des galeries. Un joli ensemble institutionnel, dont le presbytère de 1739 (un des plus anciens d’Amérique), orne le centre du village. On découvrira aussi la chapelle de procession, ornée d’un autel du xviiie siècle, ainsi que le petit sanctuaire Notre-Dame-de-Lourdes (1879) sur un promontoire dans un petit parc ombragé en bordure du fleuve. De petites rues adjacentes à la rue principale conduisent au petit port de plaisance d’où l’on peut suivre, au gré des marées, le va-et-vient des voiliers et, au large, des grands navires. De là, on peut partir flâner sur la grève tout en admirant le panorama grandiose au son des vagues.(Ref. Wikipédia)
La municipalité de Sainte-Sophie-d’Halifax est située dans la région administrative du Centre-du-Québec, elle fait partie de la municipalité régionale de comté de L’Érable. Les derniers recensements y dénombrent environ 650 Halifaxoises et Halifaxois et la superficie totale de la municipalité est de plus de 92 kilomètres carrés. Sainte-Sophie-d’Halifax est un petit village juché sur les Appalaches qui donne la vue sur ses plaines. L’emplacement de son église se situe à 260 mètres au-dessus du niveau de la mer. On dit que le point géographique le plus haut est à 490 mètres au-dessus du niveau de la mer, et se trouve sur le terrain de Bertrand Paradis au 670 haut du 6è rang. Cette municipalité a la réputation de ses beaux paysages en hiver comme en été et surtout à l’automne puisque 50% du territoire est boisé, dont 20% en érablières.L’on peut se promener en voiture, à pied, à cheval ou à vélo un peu partout pour admirer cette belle nature qui séduit par ses plaines et ses collines. Deux rivières principales traversent le territoire de la municipalité : La rivière Bulstrode, appelée autrefois la rivière Nicolet, sillonne la section sud-ouest. La rivière Bourbon qui coule d’ouest en est dans le village, soit le long du rang VI. Le toponyme « Sainte-Sophie » a été choisi par l’abbé Charles Trudelle (né en 1822 et décédé en 1904), curé de Saint-Calixte de Somerset entre 1850 et 1856, qui vouait une admiration particulière à l’égard de sainte Sophie, une dame romaine qui vécut au IIe siècle. Le constituant « Halifax », pour sa part, évoque le canton, proclamé en 1802, dans lequel la municipalité se situe et rappelle une ville du Yorkshire, en Angleterre. La municipalité actuelle a été constituée le 17 décembre 1997, à la suite de la fusion entre la municipalité du canton Halifax-Nord, fondée en 1858 et de Sainte-Sophie, fondée en 1937. Sainte-Sophie-d’Halifax se situe à environ 10 kilomètres au sud-est de Plessisville, à 108 kilomètres de la ville de Québec et à 195 kilomètres de Montréal. Elle est accessible via la route 165.